Olivier Duhamel s'efforce de capturer la beauté et les émotions qu'il perçoit dans ses sujets d'étude, mais son identité d'artiste est en constante évolution et le décrire revient à viser une cible très difficile à atteindre. C'est un artiste prolifique qui a acquis une maîtrise de la forme humaine grâce à des années de pratique de la discipline ancestrale du dessin d'après nature. Il s'est d'abord forgé une réputation de portraitiste méticuleux, puis s'est imposé comme l'un des principaux sculpteurs néo-zélandais pour ses délicates et élégantes figurines en bronze. Cependant, un aspect de sa pratique reste constant dans sa source d'inspiration, le nu féminin. "J'aime beaucoup la danse contemporaine et j'aimerais pouvoir capturer dans mes sculptures autant de beauté et d'émotion que les danseurs peuvent exprimer avec leur corps".

Ses sculptures en bois et son exploration des médias numériques, plus récentes, se regardent de manière compulsive et les gens sont souvent fascinés par leurs lumières fluctuantes ou par la translucidité de ses œuvres acryliques, qui confèrent une texture résolument contemporaine à ses formes plutôt classiques et académiques. Une fois métamorphosées en effigies statiques, les formes de ses modèles conservent étonnamment leur mouvement ; l'attention habile que l'artiste porte aux détails fait ressortir leur visage et leur personnalité. La translucidité de l'acrylique laisse la lumière refléter la vitalité et le dynamisme de la pose. De même, le double ton des pièces de bois produit des reflets qui apparaissent ou s'atténuent selon le point de vue, modifiant l'apparence et la texture de la topographie de la sculpture. La rigidité et la force de ces matériaux s'opposent distinctement à la douceur et à la souplesse du corps, et pourtant, sous la main du sculpteur, les courbes de la chair et les plis de la peau sont délicatement suggérés dans une célébration de la beauté, de l'énergie et de la sensualité de ces femmes.

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